Communiqué Sportcom EN RAFALE – JEUX PANAMÉRICAINS 

3 novembre 2023

Squash
David Baillargeron a joué un match « dont il se souviendra toute sa vie », vendredi.Le duo qu’il forme avec Graeme Schnell a signé une victoire de 2-0 face aux Américains Todd Harrity et Timothy Brownell dans un affrontement particulièrement enlevant à Santiago.Le premier duel opposait Schnell à Harrity et l’Américain s’est vite donné une avance de 2-0 en remportant les premiers sets 11-4 et 11-6.Le Canadien a ensuite élevé son jeu face à son adversaire classé 55e au monde et s’est sauvé avec trois manches consécutives au compte de 11-4, 11-7 et 11-2. Il a du même coup donné les devants au Canada, en plus d’apporter beaucoup d’énergie en prévision du match entre David Baillargeon et Timothy Brownell.De l’énergie, mais aussi beaucoup de pression.« Par équipe, on n’en joue pas souvent et ça apporte des émotions qu’on n’a pas normalement. C’était assez intense du début à la fin ! Graeme a joué un immense match. Ça donne de la motivation. Je savais que si je gagnais mon match, ça nous apportait la victoire », a partagé Baillargeon en zone mixte.L’athlète de Lévis a commencé en force et s’est donné une priorité de 2-0 face à Brownell. Au pied du mur, l’Américain a résisté à deux balles de match au troisième set pour l’emporter 14-12, puis a créé l’égalité 2-2 en gagnant le quatrième 11-8.Baillargeon a eu le dernier mot 11-6 pour procurer la victoire à son équipe et atteindre la demi-finale. Sur le dernier échange, il a réussi un plongeon pour prolonger la séquence et a scellé l’issue de la rencontre sur le coup suivant.« Les derniers points ont tous été durs à gagner. Mon avance m’a un peu calmé au cinquième, je suis resté concentré jusqu’à la fin, chaque balle de match était super précieuse. »Cette victoire assure ainsi les Canadiens de repartir du Chili avec une médaille, puisque toutes les équipes du carré d’as seront décorées. La formation canadienne y affrontera celle de la Colombie.« Il y a beaucoup d’émotions et de choses qui nous passent par la tête. Une médaille aux Jeux panaméricains était en jeu et c’est ma dernière chance. Je ne voulais pas repartir d’ici, de mes premiers Jeux panaméricains, sans avoir une médaille. En jouant, je me disais que c’était un match que j’allais me rappeler toute ma vie, que je gagne ou que je perde. Il fallait que je m’arrange pour que ce soit lié à une pensée positive ! »

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Rédaction : Sportcom

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